Bonjour fraternel en JESUS !
Le septième principe de la persécution.
Le Seigneur ne permet jamais que nous souffrions au-delà de nos forces.
A l'époque de l'Eglise primitive, il y a eu en tout dix époques de persécution, sous le règne de dix empereurs romains : Néron (54-68), Domitien, (81-96), Trajan (98-117), Hadrien (117-138), Marc Aurèle (161-180), Septime Sévère (193-211), Maximin (235-238), Dèce (249-251), Valérien (253-259), et Dioclétien (284-305).
Ces persécutions n'ont duré qu'un temps limité. En France, le massacre des Huguenots, lors de la Saint-Barthélemy, n'a duré qu'un seul jour !
La seconde moitié de la soixante-dixième semaine de Daniel, pendant la Grande Tribulation, correspondra aussi à la "tribulation de Jacob". Elle durera trois ans et demi. Dieu est le Dieu de l'Histoire, et c'est selon sa volonté que les rois règnent.
La Grande Tribulation sera un événement unique dans l'Histoire de l'humanité, car Dieu cèdera à Satan, en la personne de l'Antichrist, la domination sur la terre entière, mais seulement pendant une période de temps limitée.
Le ministère de Jésus a duré trois ans et demi. L'Antichrist exigera la même période de temps (pour manifester pleinement sa vraie nature).
Un jour, dix jours, trois ans et demi… Dieu fixe des limites. Comme dans le cas de Job (1 :12 ; 2 :6). Le Seigneur ne permettra jamais que Son peuple souffre au-delà de ce qu'il peut supporter.
Il est assez facile pour moi de vous parler de la persécution. Mais je peux vous parler de quelqu'un qui a traversé la persécution. Quand on demandait à Corrie ten Boom où elle avait trouvé la force de supporter la persécution, elle répondait : "Quand j'étais une petite fille, en Hollande, et que nous devions prendre le train pour Amsterdam, mon père ne me donnait jamais mon billet, tant que ce n'était pas le moment de monter dans le train !" Cette femme était réellement une sainte de Dieu ! Avant de partir rejoindre le Seigneur, elle avait dénoncé les prédicateurs de la prospérité comme des "faux prophètes". Et elle avait raison !
Il y a un parallèle entre la Genèse et le Livre de l'Apocalypse ? Le sang d'Abel, le premier martyr, crie à Dieu depuis la terre (Genèse 4 :10). De même, le sang des martyrs crie à Dieu, depuis l'endroit où ils sont réunis, sous l'autel (Apocalypse 6 :9-10).
Par Sa main souveraine, Dieu décide Lui-même des limites qu'Il fixe à la persécution. Il a toujours dit : "Jusque-là, et pas plus loin !" Mais un jour, Il opérera cette grande césarienne par laquelle Son peuple sera enlevé de la terre.
"La moisson est passée, l'été est fini, et nous ne sommes pas sauvés ! Je suis brisé par la douleur de la fille de mon peuple, je suis dans la tristesse, l'épouvante me saisit. N'y a-t-il point de baume en Galaad ? N'y a-t-il point de médecin ? Pourquoi donc la guérison de la fille de mon peuple ne s'opère-t-elle pas ?" (Jérémie 8 :20-22).
Ce cri est celui de ceux qui auront manqué l'enlèvement, comme on le voit dans Apocalypse 12. Il s'agit des "restes de la postérité de la femme", qui s'enfuiront dans le désert, et qui seront poursuivis par le dragon, après l'enlèvement de l'enfant mâle dans le Ciel.