« DIEU parle toujour ».
Retenir son Nom c’est garder dans son cœur et c’est confesser de sa bouche tout ce que le Seigneur fait pour moi et peut-être pour les autres. Ne pas renier sa foi c’est demeurer attaché aux principes élémentaires aux enseignements de la Parole. Là encore c’est un des signes des derniers temps que Jésus a dénoncé. «Quand je reviendrai où trouverai-je la foi sur la terre ? »
Même question que tout à l’heure par rapport à la dette de l’amour, à qui Jésus s’adresse t-Il ? Qui détient la foi ? Ce sont ses enfants ? Trouverai-je la foi en Moi quand je reviendrai? C’est une parole qui m’a toujours frappée. L’Eglise sera-t-elle toujours conquérante ? Ou aura-t-elle renié certains principes de la Parole de Dieu et ainsi la foi sera limitée ?
Alors on imagine sans peine les luttes spirituelles de l’Eglise de Pergame et la nécessité de prendre les armes de Dieu et particulièrement celle qui a la spécificité d’attaquer et de défendre à la fois : c’est l’épée à double tranchant que l’apôtre Paul développe dans Ephésiens ch. 6, et dont le Seigneur s’est présenté à l’Eglise comme tel : Je suis Celui qui a l’épée à double tranchant c’est-à-dire, celle qui attaque et celle qui défend. Cela signifie garder la foi ? Et l’épée c’est la Parole de Dieu.
Mais, comme à Ephèse, il y a quelque chose qui ne va pas. J’ai quelque chose contre toi, c’est que tu as chez toi, des gens attachés à la doctrine de Balaam qui incitait à Balak à mettre une pierre d’achoppement devant les fils d’Israël v. 14. Nous avons ici affaire à un cas où Jésus fait allusion à un personnage connu de l’ancienne alliance et pour comprendre ce que peut être cette doctrine de Balaam, dénoncée comme telle, il faut remonter très loin dans ce passé du peuple Hébreu au moment où ils sont en train de traverser le désert et d’arriver en terre promise. Et avant d’arriver dans la terre promise depuis le désert il y avait un pays à traverser c’était le pays de Moab. Et ce roi de Moab refuse de faire passer les Israélites dans son pays prétextant que cette multitude, va dévorer tout ce qui est sur son passage comme le bœuf broute l’herbe, ils vont nous piller, il ne restera rien. Pas question qu’ils passent par le pays et qu’on les nourrisse. Et pour être convaincus, et surs qu’ils ne vont pas passer, ils font venir un prophète qu’ils connaissaient, qui s’appelle Balaam, pour que ce prophète maudisse ce peuple afin qu’il reparte dans le désert. Il avait entendu, Barak, le roi de Moab, tout ce que Dieu avait fait pour son peuple en Egypte et à sa sortie, et il avait peur et c’est pour cela qu’il veut maudire ce peuple.
Balaam reçoit donc des émissaires du roi et il refuse une première fois pour aller maudire ce peuple et puis c’est l’apôtre Pierre qui nous l’apprend dans son épitre, moyennant finance Balaam va accepter cette mission. Mais il reçoit de la part de Dieu cette parole : « tu diras ce que Moi je te dirai, mais vas-y puisqu’ils insistent et puisque tu t’es laissé un peu fourvoyer ». Dieu sait tout. Alors Balaam se trouve face au peuple d’Israël, il monte sur une colline, sur une montagne pour apercevoir de loin, ce peuple qui attendait l’autorisation de traverser le pays et le roi Balak lui dit : « maudis ce peuple » et voilà que Balaam le bénit en bonne et due forme de la part de Dieu ; alors le roi lui dit : je ne t’ai pas payé pour cela, je ne t’ai pas fais venir pour cela, je t’ai dit : maudis, maudis ce peuple, et Balaam a nouveau prend la parole et bénit ce peuple et dit : «je ne peux pas le maudire Dieu m’ordonne de bénir ce peuple », donc il ne fait que bénir. Et ce qui est étonnant c’est que le problème ne va pas venir du roi lui-même mais du prophète lui-même qui voyant le désarroi de ce roi Balak, roi de Moab, va lui proposer une recette, qui est plus judicieuse, qui va devenir « la doctrine de Balaam ». Il lui dit : tu sais, si on ne peut pas maudire le peuple de l’extérieur, Dieu m’impose de le bénir, et bien il nous faut faire en sorte que ce soit Dieu lui-même qui maudisse le peuple.
Pour ce faire, il faut que tu places le peuple dans une situation où il sera considéré comme une malédiction vis à vis de Dieu. Qu’est-ce qu’ils vont faire ? Ils vont faire descendre dans le camp des Israélites des filles de Moab. Ah les femmes ! Et les filles de Moab vont attirer les jeunes garçons d’Israël qui vont les prendre pour femmes ; or il y avait une loi qui interdisait, Moïse l’avait écrite également : «tu ne prendras pas pour mon peuple des femmes des pays étrangers… et ils se marièrent, donc cela dure un petit peu, ils restent là quelque temps ce n’est pas l’affaire de quelques jours, c’est peut-être plusieurs mois, voire une ou deux années, c’est très long… Ils se marient, et la malédiction de Dieu tombe, directement du ciel, sur eux. Moïse dit dans le livre des nombres : « avez-vous laissée la vie aux femmes ? Voici ce sont-elles qui sur la parole de Balaam ont entraîné les enfants d’Israël à l’infidélité envers le Dieu d’Israël ». Et Moïse ordonne que toutes ces femmes soient rejetées, soient renvoyées à Moab. C’est quelque chose de difficile.
« DIEU parle toujour »
C’est pourquoi le Seigneur dit : « souviens-toi d’où tu es tombé ! Repens-toi et pratique tes premièresœuvres ». Vous voyez que cette perte d’amour est quelque chose qui nous étonne, en ce sens que c’est un péché aux yeux de Dieu puisque Dieu dit : repens-toi, c’est qu’il y a péché. C’est un péché rarement confessé par le croyant qui est autant moins conscient de l’avoir commis qu’il va se montrer actif dans l’église et il se dira : non ce n’est pas péché même si j’aime moins le Seigneur, j’agis pour Lui. Pour Dieu c’est d’abord l’amour qui est important, l’amour que nous avons pour Lui, du temps pour Lui, mais pas du temps pour du temps, du temps où le Seigneur va me donner ce dont j’ai besoin… Alors on ne voit pas beaucoup de fruits et on a l’impression d’avoir travaillé en vain. On fait beaucoup de bruit mais finalement ce bruit, ce n’est pas comme cela que le Seigneur nous veut. C’est d’ailleurs un des signes de la fin des temps, quand Jésus reviendra (Matthieu 24 v. 12) « L’amour des croyants se refroidira ». C’est une parole difficile… Est-ce que c’est l’amour du monde pour les gens entre eux, un égoïsme accru. Ou bien Jésus s’adresse-t-il directement à son Eglise, donc à ses disciples ? Faites attention mes frères et sœurs, un des signes, juste avant le retour, sera cet abandon de Mon amour. Il faut réfléchir à ça. Que l’Esprit nous sonde personnellement pour cela.
La deuxième Eglise c’est Pergame (relisez chez vous toutes ces lettres) Pergame = idolâtrie
Verset 12 du chapitre 2 : « Ecris à l’ange de l’Eglise de Pergame : voici ce que dit celui qui a l’épée aigue, à deux tranchants : «Je sais où tu demeures, je sais que là est le trône de Satan. Tu retiens mon nom, et tu n’as pas renié ma foi, même aux jours d’Antipas, mon témoin fidèle, qui a été mis à mort chez vous, où Satan a sa demeure. Mais j’ai quelque chose contre toi, c’est que tu as là des gens attachés à la doctrine de Balaam, qui enseignait à Balak à mettre une pierre d’achoppement devant les fils d’Israël, pour qu’ils mangent des viandes sacrifiées aux idoles et qu’ils se livrent à la débauche. De même, toi aussi, tu as des gens attachés pareillement à la doctrine des Nicolaïtes. Repens-toi donc ; sinon, je viendrai à toi bientôt, et je les combattrai avec l’épée. Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Eglises »…
Comme dans beaucoup de villes de la région l’idolâtrie à fait son œuvre. Donc on entend les paroles de Jésus au début de la lettre je sais où tu demeures, je sais que là est le trône de Satan. Il y a dans la ville des choses abominables et je le sais, on peut presque dire aussi que dans beaucoup de villes en France il y a aussi des mauvaises choses, mais ce qui est encourageant c’est que Dieu sait où nous sommes placés et selon la position de l’Eglise locale nous avons une mission particulière en fonction du contexte.
« DIEU parle toujour »
Gildas Opedjre Et quoiqu'il fût Fils, il a appris l'obéissance Hé.5:8
Lorsque nous considérons le Seigneur Jésus Christ dans les Ecritures, nous y voyons la voie excellente. Et dans ce chemin qu'Il a tracé au prix de larmes et de grandes souffrance, Il nous invite à Le suivre dans un sentier d'obéissance et de sainteté. Impossible! diront plusieurs. Certes, il est effectivement impossible à l'homme naturel de s'engager sur un tel chemin et d'y rester par l'énergie de sa propre volonté qui n'est en fait qu'illusoire.
Et quoiqu'il fût Fils, il a appris l'obéissance Hé.5:8
Lorsque nous considérons le Seigneur Jésus Christ dans les Ecritures, nous y voyons la voie excellente. Et dans ce chemin qu'Il a tracé au prix de larmes et de grandes souffrance, Il nous invite à Le suivre dans un sentier d'obéissance et de sainteté.
Impossible! Diront plusieurs. Certes, il est effectivement impossible à l'homme naturel de s'engager sur un tel chemin et d'y rester par l'énergie de sa propre volonté qui n'est en fait qu'illusoire.
Mais si le Christ Jésus est notre Sauveur, notre Seigneur, notre divin Modèle, et s'Il nous invite à Le suivre c'est qu'Il nous donne les ressources nécessaires pour une telle marche qui glorifie Dieu.
Nous sommes appelés à êtres des imitateurs de Dieu (Ephésiens 5:1), de son Fils bien-aimé (1 Thessaloniciens 1:6) venu pour faire de ses créatures perdues des adorateurs en esprit et en vérité, mais également des serviteurs et servantes obéissants du grand Dieu Sauveur. L'apôtre Paul, un homme aux mêmes passions que nous, nous exhorte par l'Esprit à être ses imitateurs comme lui l'est de son divin Maître (1 Corinthiens 4:16; 11:1). C'est bien à nous que Dieu s'adresse à travers son serviteur. Et l'excuse que nous n'arrivons pas à la hauteur de l'apôtre Paul est une fuite, une paresse, une désobéissance à ce que notre Père nous destine.
Dieu ne nous a pas seulement accordé son pardon en son Fils, mais bien plus Il nous a justifiés en Lui, rendus agréables dans le Bien-aimé, destinés à la gloire éternelle, et en chemin appelés à manifester que nous sommes bien ses enfants, et que comme tels nous avons à être saints comme Lui est saint, à marcher d'une manière digne de l'appel dont Il nous appelés.
Mettrions-nous en doute la Parole de Dieu lorsqu'Il nous dit que cela est non seulement possible mais également requis pour le glorifier en tous temps ?
Dieu ne nous demande pas une chose sans nous donner la possibilité de l'agréer. Ainsi donc, Il nous donne de le glorifier en son Fils, en demeurant dans le Christ Jésus.
Entre parenthèses, nous pouvons dire que si la loi a été un conducteur qui ne donnait pas les ressources pour plaire à Dieu en ce qu'elle exigeait l'obéissance de la nature en Adam, vivre et marcher selon la grâce est tout aussi impossible pour cette nature corrompue. En effet, la grâce n'est en rien moins exigeante que la loi, contrairement à ce que beaucoup croient. Nous pouvons même dire qu'elle va plus loin que la loi mosaïque ; là où celle-ci s'arrêtait aux actes, la grâce va jusqu'aux motifs, jusqu'aux profondeurs de l'âme. Et Jésus n'est pas venu amoindrir les exigences de Dieu. Au contraire, Il est descendu jusqu'à la mort de la croix pour les satisfaire.
« Tu ne tueras point », dit la loi.
« Quiconque hait son frère est un meurtrier », dit la grâce.
« Tu ne commettras point adultère », dit la loi.
« Quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis adultère avec elle dans son coeur », dit la grâce.
« Tu ne déroberas point », dit la loi.
« Celui qui a les biens de ce monde, et qui voit son frère dans le besoin, et qui lui ferme ses entrailles, comment l'amour de Dieu demeure-t-il en lui ? », dit la grâce.
Pour conclure, nous devons reconnaître qu'il est tout aussi impossible à la chair de vivre sous la grâce et de plaire à Dieu. Il faut impérativement cette nouvelle nature en Christ régénérée journellement par la Parole de Dieu appliquée à nos coeurs par l'Esprit Saint.
Nés de Dieu, si du moins nous nous sommes repentis et avons reçu le Christ Jésus pour Sauveur, nous sommes élus selon la préconnaissance de Dieu le Père, en sainteté de l'Esprit, pour l'obéissance et l'aspersion du sang de Jésus Christ (1 Pierre 1:2).
Et l'obéissance à Dieu n'est possible que si nous sommes réellement en Jésus et de Lui. Alors l'Esprit aura versé en nous l'amour divin que le Fils est venu révéler et manifester pleinement. Cet amour du Père, du Fils et du Saint Esprit, n'améliore pas notre vielle nature corrompue que nous avons à maintenir dans la mort, crucifiée avec Christ, mais il prend sa liberté d'action dans la nouvelle nature reçue de Dieu. Et ce n'est que dans cette nouvelle création que l'obéissance à Dieu et pour Lui est rendue possible, là où l'amour implique inévitablement celle-ci.
Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, car la semence de Dieu demeure en Lui, et il ne peut pas pécher parce qu'il est né de Dieu. (1 Jean 3:9)
Quiconque garde sa parole, - en lui l'amour de Dieu est véritablement consommé. (1 Jean 2:5)
Quiconque croit que Jésus est le Christ, est né de Dieu … c'est ici l'amour de Dieu, que nous gardions ses commandements, et ses commandements ne sont pas pénibles, parce que tout ce qui est né de Dieu est victorieux du monde … Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? (1 Jean 5:1-5)
En notre Sauveur et en Lui seul, nous sommes introduits dans la sphère bénie de l'amour de Dieu où nous pouvons nous y mouvoir, sans toutefois mesurer son infinie grandeur, afin d'entrer dans le cercle de l'obéissance qui plaît à Dieu et l'honore.
Et qui d'autre que le Fils de Dieu peut et désire nous introduire dans le domaine de l'obéissance? Il nous en a frayé l'accès en ce qu'Il a Lui-même souffert, manifestant dans ce domaine toute la perfection de son Être.
Ainsi bien qu'Il fût Fils, il a dû apprendre l'obéissance, durant les jours de sa chair, par les choses qu'Il a souffertes (Hébreux 5:8-10). Avant même de prendre de la main de son Père la « coupe » en Gethsémané, Il pouvait déclarer en Jean 17 qu'Il avait glorifié le Père et achevé l'oeuvre qu'Il lui avait donnée à accomplir.
Sa parfaite obéissance s'exprime par les mots suivants :
« Il commença à être saisi d'effroi et fort angoissé. Et il leur dit : Mon âme est saisie de tristesse jusqu'à la mort ; demeurez ici et veillez. Et s'en allant un peu plus avant, il se jeta contre terre, et il priait que, s'il était possible, l'heure passât loin de lui. Et il disait : Abba Père, toutes choses te sont possibles; fais passer cette coupe loin de moi; toutefois non pas ce que je veux moi, mais ce que tu veux toi. » (Marc 14:33-36)
Qui pourra comprendre et exprimer par des mots la mesure parfaite de l'obéissance de notre Sauveur et Seigneur ?
Le Père est glorifié, et Il glorifie son Fils qui est descendu si bas avant de remonter si haut, couronné de gloires nouvelles; celles du Fils de l'homme parfaitement obéissant, de l'Homme Christ Jésus ressuscité.
Et c'est ce divin Modèle qui est maintenant placé devant nos coeurs étreints par un tel amour. Il a souffert pour nous sauver et nous laisser un Modèle, le parfait Exemple.
Appelés à obéir à Dieu, nous ne pouvons le faire qu'en notre Sauveur. Et si hélas! notre nature pécheresse vient parfois encore souiller notre vie et nous dévier dans notre marche à sa suite, Il est aussi cet avocat qui plaide pour nous et qui nous accorde le pardon de nos offenses et la communion avec Dieu en ce qu'Il a fait et fait la propitiation pour tous nos péchés, pour tous les péchés (1 Jean 2:1-2).
Nous avons aucune excuse pour ne pas marcher dans l'obéissance. Si nous sommes réellement dans l'amour de Dieu, ses commandements ne sont pas pénibles. Et la fidélité à ces derniers reflète la réalité de l'amour que Dieu verse en chacun de ses enfants afin que tous manifestent Christ dans leur vie.
Que dirons-nous à ces choses pour nous y soustraire?
Obéissons et nous prouverons que nous connaissons Dieu et que nous vivons dans son amour.
Obéir c'est écouter Dieu
Obéir c'est croire Dieu
Obéir c'est garder la Parole de Dieu
Obéir c'est ne rien faire sans consulter Dieu
Obéir c'est attendre le signal de Dieu
Obéir c'est agir selon Dieu
Obéir c'est aimer comme Dieu aime
Obéir c'est pardonner comme Dieu pardonne
Obéir c'est me mettre en-dessous et au service des autres
comme Christ en donne le divin Exemple
Obéir c'est témoigner ouvertement de la grâce de Dieu
Obéir c'est me souvenir de l'oeuvre de Christ dans
le mémorial qu'il a institué jusqu'à son retour
Obéir c'est recevoir, être béni de Dieu
Obéir c'est porter du fruit qui demeure à la gloire de Dieu
Obéir c'est manifester Christ dans ma vie.